POURQUOI UNE MARQUE ?
Qui n’a jamais eu envie de concrétiser ses idées ?
Bon il ne faut pas se mentir, celle de créer une marque pour sa ville n’est pas nouvelle… D’autres l’ont fait avant, mais cela faisait des années que l’envie se faisait sentir, d’en créer une pour Albert.
Pourquoi ? Et bien cette petite ville d’un peu plus de 10 000 habitants, dotée d’un patrimoine historique, industriel et architectural remarquable est plus connue dans le monde qu’en France, elle méritait donc d’être un peu plus mise en lumière.
Et puis marre d’entendre :
- Vous habitez où ?
- À Albert.
- Albertville?
- Non non, Albert.
- Mais c’est où ça ?
- Dans les hauts de France, en Picardie, entre Amiens et Lille.
- Dans le Nord ?????
Ah oui, remettons un peu les choses à leur place. parce que pour certains, une ville dont le nom est un prénom, et qui, de surcroît se situe dans le NORD, ça ne fait pas rêver !!
Et bien sachez que cette petite cité a porté le nom “ancre”, du nom de la rivière qui la traverse, jusqu’au XVIIème siècle (cette rivière qui d’ailleurs a permis d’entrer dans le monde industriel du XIXème et début du XXème siècle avec l’arrivée d’usines comme les Cycles Rocher, les Caravanes Hénon, les Usines Pernaut – famille du journaliste bien connu Jean-pierre Pernaut, etc…). Après la chute de Concini en 1617, la seigneurie d’Ancre fut donnée à Charles d’Albert de Luynes, favori de Louis XIII, et cheville ouvrière de l’assassinat de Concini. Charles d’Albert de Luynes obtint du roi que la commune d’Ancre prît le nom d’Albert en 1620. Ceci explique cela.
En ce qui concerne notre région, dans l’inconscient collectif, nous, les habitants du nord de la france, sommes emmitouflés 365j/365, 7j/7, 24h/24 dans notre doudoune avec après ski, col roulé, bonnet et écharpe…
Et bien non, c’est une légende… Nous avons les 4 saisons, bon OK parfois dans le désordre, mais là n’est pas le plus important.
En passant par chez nous, vous découvrirez, des habitants fiers de leur patrimoine, des sites d’exceptions à visiter (le Musée Somme 1916, la Basilique Notre Dame de brebières, des façades de style art déco, l’hôtel de ville à l’architecture flamande, un avion potez 36 trônant au centre de la gare, La collection privée de L’Épopée de l’Industrie et de l’Aéronautique, le jardin public est son arboretum, le vélodrome poumon vert de la ville et bien plus encore au pays du coquelicot). Et puis, au détour des rues, surtout entre mars et octobre, vous entendrez parler une multitude de langues différentes. Et oui, nos touristes viennent des 4 coins du monde pour se recueillir, prolonger et/ou transmettre la mémoire de leurs ancêtres, venus se battre pour notre liberté durant la première guerre Mondiale.
Comme vous l’aurez constaté, nous sommes un peu “chauvins”, nous aimons notre ville et le territoire. C’est avec passion que nous la partageons au visiteur qui s’y aventure. La marque BE ALBERT est une façon de vous inviter à la découvrir, à l’aimer à votre tour et à la faire connaître au-delà des frontières.
HISTOIRE DU LOGO / CONCEPT BEALBERT
“BE” reprend les 2 lettres du nom ALBERT et signifie “être” ou “soit” en anglais. Dans l’idée, soit fier de ta ville, de ton histoire et de ton territoire.
Les 3 pictogrammes représentent :
- Le Coquelicot : Dans les pays du Commonwealth, il est le symbole du sang versé durant la 1ère guerre Mondiale. Il est porté en souvenir des combattants morts au front, notamment durant la bataille de la Somme, le 1er juillet 1916. C’est la seule fleur qui pousse pratiquement partout y compris dans les zones les plus affectées. Chaque année, des visiteurs de toutes nationalités empruntent le circuit du souvenir et préservent ainsi le devoir de mémoire. Le musée Somme 1916 d’Albert retrace l’histoire de ces soldats et de notre terre durement touchée.
- L’avion : En 1924, l’avionneur Henry Potez construit son usine d’avions dans sa commune natale, Méaulte, commune voisine d’Albert. Ce site deviendra numéro un mondial. Il permettra ainsi aux usines albertines de métallurgie et de mécanique de se développer et d’innover dans ce domaine. Aujourd’hui, l’industrie aéronautique est encore bien ancrée sur le territoire. Le musée de l’épopée industrielle et aéronautique d’Albert retrace cette histoire.
- La bicyclette : Elle fait référence aux « Cycles Rochet », entreprise construite à Albert en bordure de l’Ancre et détruite par les Allemands en 1914. Son ancienne piste d’essai pour cycles, située aux étangs du «vélodrome», est devenue le poumon vert de la ville où l’on peut pratiquer diverses disciplines sportives et se balader.
VIS ALBERT… BE ALBERT